Arrivé à Beaumes-de-Venise dans le Vaucluse, nous assistons au départ de la cyclosportive Granfondo Mont Ventoux sur laquelle s'est aligné mon frère avant de nous rendre à l'office de tourisme pour consulter les randonnées pédestres à faire dans les environs. Après quelques minutes, nous optons finalement pour suivre un tracé gpx grâce à l'application smartphone OruxMap. Le but de la journée: découvrir l’ancien oppidum gallo-romain et faire le tour d'une partie des Dentelles de Montmirail.
Date de sortie : 1er juin 2013
Nombre de participants : 2
Lieu de départ : Beaumes-de-Venise / Lieu d'arrivée : Beaumes-de-Venise
Altitude de départ : 82 m / Altitude point culminant : 423 m
Dénivelé + : 584 m / Dénivelé - : 593 m
Météo : Assez beau - Forte rafale de vent
Nous partons de l'office de tourisme vers les 10h. Après une quinzaine de minutes de tergiversation... et oui, sitôt partie, sitôt perdu... nous trouvons enfin la trace de circuit. La journée s'annonce bonne! Le temps à l'air lui aussi de la partie malgré les rafales de vent.
Enfin sur la bonne route, direction ouest, nous suivons des vignes jusqu'à Notre-Dame-d'Aubune, très belle chapelle romane. C'est à ce moment que la randonnée commence vraiment. En effet, une première grimpette par des sentiers escarpés nous attend. Au sommet de cette première ascension, nous arrivons vers la chapelle Saint-Hilaire. Également d'époque romaine, celle-ci est malheureusement aujourd'hui en ruine mais un chantier est en œuvre pour lui redonnée son lustre d'antan. Le point du vue sur Beaumes-de-Venise est ici splendide et la vue à 180 degrés sur la vallée du Rhône est imprenable. Longeant de nouvelles vignes, nous passons à proximité de ruines gallo-romaines qui nous laisse à penser que des fouilles révéleraient encore bien des trésors. Nous sommes d'ores et déjà conquis par la région et ne regrettons pas d'avoir fait le déplacement. Un raidillon plus loin, sur l'autre versant, nous apercevons les Dentelles de Montmirail avec à gauche, le Grand Montmirail gros morceaux du jour.
Redescendant dans la vallée plein nord, nous passons à proximité du domaine de Durban avant d'arriver à un carrefour dans les vignes. Est-ce des obus au sol balisant le carrefour? Telle est la question que nous nous sommes posées et dont nous n'avons pu répondre malgré toute notre bonne volonté. Troublant. Nous nous perdons alors de nouveaux. Un petit kilomètre inutile, du temps de perdu, mais n'est-ce pas ça la randonnée quand on ne connaît pas les lieux? Nous nous sommes retrouvé et là réside bien l'essentiel. 
Nous parvenons aux alentours de 13h à un parking, où un panneau nous indique la présence d'espèces de rapaces devenues rares et maintenant protégées. C'est ici, à un endroit ombragé que nous choisissons de prendre notre pause déjeuner et ainsi recharger nos organismes en calories.
Nous repartons une heure plus tard. La seconde difficulté du jour se profile: le tour du Grand Montmirail. Nous entreprenons dans les bois l'ascension vers les falaises. Encore et toujours de petites parcelles de vignes. Ici, ce ne doit être décidément pas être une production industrielle. Les sentiers sont escarpés mais bien entretenus ce qui rend l'ascension plutôt facile. Arrivé à flanc de falaise, la vue y est magnifique sur les Dentelles de Montmirail. De nouveaux sur un mauvais chemin, nous faisons encore du chemin en sus. La randonnée ne fera clairement pas et ce, sans aucun doute possible, la distance annoncée. A cet endroit, l'altitude est de 423 m. Au moment de contourner les falaises, les rafales de vent se font de plus en plus forte et nus préférons avancer très prudemment sur les pierres lisses, le trou en contrebas. Une petite pensée pour tout ces cyclistes qui au sommet du Ventoux, à 1910m d'altitude, ne devait pas avoir chaud et dont le vent devait considérablement les freiner dans leur progression et notamment dans la descente.
Redescendant sur l'autre versant, nous traversons le ruisseau du Vallat de l'Aiguille où nous avons pu refaire les réserves en eau et remontons vers la chapelle Saint-Christophe. 14h15, apprenant que mon frère en a déjà fini avec sa cyclo, nous choisissons finalement, à mon grand regret, de revenir par la route. Nous traversons le village de Lafare et, ne pouvant pas nous empêcher de faire un détour (c'est mon père qui doit être content), arrivons sur Beaumes-de-Venise et rejoignons le cycliste près de la voiture vers les 16h15.
Nous repartons de Beaumes-de-Venise des souvenirs plein la tête... et des photographies pour nous rappeler combien cette journée fut belle et ... animée par le vent.
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